Boîte à idées
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1. Contexte :
L'économie actuelle est basée sur un objectif de croissance maximale. Or, puisque les ressources planétaires sont finies, notre économie n'est pas durable. Elle atteindra nécessairement un maximum, avant d'être contrainte de se contracter. Il est possible de retarder cette échéance, et de limiter ses impacts, en se préparant dès aujourd'hui. Nous devons maitriser la croissance économique, et la diriger vers des activités durables. Nous devons sortir de la sur-consommation et de la promotion d'une économie non-durable et mortifère.
Les lausannoises et lausannois ont approuvés à plus de 67% la loi CO2 lors du récent référendum. Or, les voitures thermiques, les vols en avion, la viande, qui sont promus par l'affichage publicitaire, sont absolument incompatibles avec les engagements de la Suisse sur ses réductions d'émissions de CO2. Nous, habitantes et habitants de Lausanne, nous ne voulons plus de ces affiches.
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2. Proposition :
Je propose que tous les espaces d'affichage publicitaire dont la Ville de Lausanne est propriétaire soient soit supprimés, soit réservés à la promotion d'objets (au sens conceptuel) durables.
Les espaces libérés pourraient même être remplacés par des arbres ou des murs végétalisés.
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3. Motivation :
Une ville sans affiche publicitaire est possible, enviable et écologique. (https://www.cipra.org/fr/nouveautes/grenoble-remplace-les-panneaux-publicitaires-par-des-arbres)
La ville de demain EST sans affiche publicitaire. Lausanne peut être à l'avant-garde.
Cette proposition n'a pas été retenue parce que :
Madame, Monsieur,
Pour faire suite à votre courriel du 1er juillet dernier, relatif à l’objet cité en titre, qui a retenu toute notre attention, nous vous communiquons les informations suivantes.
La Municipalité a engagé depuis de nombreuses années des réflexions afin de diminuer l’impact de la publicité sur l’espace public et l’orienter vers des principes de durabilité. Elle a saisi toutes les occasions lui permettant d’établir, dans le respect des législations en vigueur, des principes de durabilité en matière d’affichage publicitaire.
Le réseau global d’affichage permet aussi la mise à disposition de panneaux d’affichage pour les prestations suivantes :
— l’affichage culturel gratuit, avec annuellement plus de 570 réseaux d’affichage au bénéfice des institutions culturelles soutenues par la Ville (musées, théâtres, institutions musicales, compagnies de danse et manifestations culturelles diverses) ;
— l’affichage gratuit de campagnes de sécurité routière, gérées par le Corps de police ;
— la diffusion de campagnes de prévention en faveur du Service de la propreté urbaine ;
— la diffusion de campagnes de communication de la Ville en faveur de la population ;
— la promotion d’évènements sportifs et des clubs locaux.
Notons encore que les surfaces consacrées à l’affichage privé sont conséquentes à Lausanne, les propriétaires privés contribuant à près de 20% de la surface publicitaire visible depuis le domaine public. S’y ajoutent les domaines des CFF, du m1 et du m2 où la densité des surfaces publicitaires les rend très visibles. La Ville n’a ainsi pas l’autorité de refuser l’installation de procédés d’affichage sur le domaine privé, visibles depuis le domaine public, pour autant qu’ils respectent la Loi vaudoise sur les procédés de réclame et la politique municipale en matière d’affichage.
En souhaitant que ces renseignements vous soient utiles, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos salutations
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Totalement d’accord avec votre proposition. Ces espaces libérés pourraient aussi être réutilisés pour des projets de démocratisation de la culture et/ou de démocratie culturelle. Plutôt que de vider notre porte-monnaie, ces espaces pourraient ainsi améliorer et enrichir notre environnement.
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