Boîte à idées

Il convient d’abord de rappeler que la Ville connaît de multiples marchés qui proposent des objets de seconde main :

•       Trois marchés bihebdomadaires organisés par la Ville (2xRiponne / Chauderon)
•       Un marché mensuel organisé par l’Association Calabash (Riponne)
•       Cinq vide-greniers organisés durant l’année par l’Association des Amis du Chibre (4xFlon / 1xSAN)
•       Une quinzaine de vide-greniers organisés durant l’année par des privés ou associations (quartiers divers)
•       Une vingtaine de marchés dédiés aux livres et disques d’occasion organisés durant l’année par l’UBR (Europe et Ouchy)
•       Plusieurs vide-dressing organisés durant l’année par des particuliers (lieux divers)
•       Le grand vide-grenier annuel organisé par l’Association Sous-Gare (Milan)

Cette multitude de rendez-vous provoque régulièrement des plaintes de la part des marchands qui y participent car l’offre est, selon eux, disproportionnée en regard de la demande.

L’organisation d’un marché aux puces, même d’une dimension restreinte (par exemple une vingtaine de stands), nécessite un périmètre important, notamment en raison des véhicules utilisés pour amener les infrastructures et la marchandise. A cet égard, la place Milan ne dispose pas de surfaces « en dur » suffisantes ce qui obligerait une installation des stands sur les surfaces herbeuses, avec tout l’inconfort généré en cas de météo défavorable et d’éventuels dégâts à la végétation.

La place Milan est très fréquentée par les familles, les enfants, les sportifs dans le cadre d’activités de détente, ludiques et sportives. Un marché empiéterait sur les espaces utilisés par ces usagers, avec d’éventuels conflits de voisinage à la clé.

L’organisation d’un marché supplémentaire nécessite des ressources, tout particulièrement pour son encadrement dans sa phase d’exploitation, problématique d’autant plus aiguë lorsque un tel événement se déroule le samedi.

Le Service des parcs et domaines a également pris position sur cette idée de marché aux puces et préavise négativement le déroulement d’une telle manifestation à la place Milan. Il relève notamment que la fonction première du parc, soit offrir aux citadins un lieu calme avec une valeur paysagère et esthétique, serait compromise.

En conclusion, si l’idée d’un marché aux puces mensuel à la place Milan semble a priori attractif, l’évaluation montre que les contraintes et désagréments d’une telle manifestation invitent à renoncer à un tel projet.