Nous souhaitons faire de notre avenue un havre de biodiversité et de nature comestible, afin de :
+1. Favoriser la faune indigène (pollinisateurs, oiseaux, chauves-souris),
+2. Rafraîchir l’espace public et améliorer le confort thermique (réduction des îlots de chaleur),
+3. Créer du lien entre voisin·es par des activités jardinières et des récoltes partagées,
+4. Sensibiliser à la flore locale et à une alimentation plus proche du vivant.
+Le projet s’articule autour de deux volets complémentaires :
+1. Bande plantée en pleine terre. Notre bâtiment se trouve sur une partie de l’Avenue Druey fermée aux voitures, jouxtant le mur de la Migros de la Pontaise. Au sol, du côté Migros, la gérance a laissé une bande non bétonnée d’environ 70 cm, dans laquelle des graminées ont été plantées sous une toile de paillage en plastique. Nous souhaitons retirer la toile plastique, amender le sol, et planter directement au sol en privilégiant des espèces sauvages indigènes adaptées au contexte urbain, en complément d’une zone potagère. Nous proposons une composition équilibrée de plantes différentes :
+• 60 % : vivaces et arbustes indigènes mellifères (ex. Achillea millefolium, Salvia pratensis, Knautia arvensis, Campanula rotundifolia, Geranium sanguineum, Centaurea jacea, Thymus serpyllum, Fragaria vesca).
+• 20 % : couvre-sols indigènes et graminées pour structurer et limiter l’entretien (garder les plantes déjà présentes).
+• 20 % :
+o comestibles sauvages indigènes : Taraxacum officinale (pissenlit), Plantago lanceolata/major (plantain), Allium ursinum (ail des ours), Rumex acetosa (oseille), Silene vulgaris, Bellis perennis (fleurs comestibles), Rubus idaeus (framboisier).
+o potager (rotatif selon saison) : salades, épinards, bettes, pois, haricots nains/grimpants, herbes aromatiques rustiques.
+Une rotation des cultures, du paillage organique et du lombricompost local (installation d’un lombricomposteur partagé) garantiront la fertilité du sol sans devoir utiliser des produits de synthèse. Un hôtel à insectes et à papillons prendra place dans la bande plantée pour inviter les pollinisateurs sur le site et leur offrir un abri. Nous espérons que ces aménagements pourraient également attirer des animaux plus grands, comme les martinets ou les chauves-souris.
+2. Mur végétal. Nous aimerions donc planter des espèces grimpantes locales, comme le Humulus lupulus (houblon), la Clematis alpina (clématite alpine), la Lonicera (chèvrefeuilles des bois), ou la Rosa canina (églantier), pour végétaliser le mur de la Migros. Cela créera une continuité écologique entre le jardin sur le toit de la Migros et nos plantations.
+En plus de favoriser la biodiversité, le projet contribuera à améliorer le confort thermique de l’avenue, actuellement recouverte de béton noir, en réduisant l’effet d’îlot de chaleur urbaine. Les plantations permettront également une meilleure rétention des eaux de pluie, limitant ainsi le ruissellement. Enfin, le houblon pourra être utilisé pour des ateliers de brassage participatif.
Partager