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Tags : un fléau lausannois
Les tags sont un fléau à Lausanne, enlaidissent la ville, créent un sentiment d’impunité et donnent une image déplorable de notre cité. Lausanne souffre par exemple de la comparaison avec Zürich
2. Proposition :
Lausanne doit avoir une stratégie de lutte contre les tags. Cela peut passer par de la vidéosurveillance, des patrouilles nocturnes, des actions de prévention et une politique répressive plus ferme. Les peines et sanctions doivent être médiatisées. Les propriétaires doivent être aidés pour nettoyer ces dégâts.,
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3. Motivation :
Alors que dans d’autres villes ce phénomène tend à se réduire, pourquoi à Lausanne les tags et de façon générale l’enlaidissement du domaine public se poursuit-il ?
Cette proposition a été retenue parce que :
Tel qu’annoncé dans le programme de législature 2016-2020, la Municipalité est sensible à cette problématique. Avec l’évolution constante de ces incivilités, l’Exécutif lausannois a renforcé les moyens pour intensifier la lutte contre la présence des tags et améliorer ainsi le sentiment de sécurité et de propreté sur l’espace public et ses abords. Dans ce contexte, un partenariat a notamment été créé avec les propriétaires privés afin de les inciter à faire nettoyer leurs biens. A ce jour, des conventions ont été signées entre la Ville et des propriétaires pour le nettoyage de près de 200 bâtiments privés, lesquels sont placés sous la responsabilité de la Ville s’agissant de l’enlèvement des tags à chaque fois que nécessaire. La qualité du travail rendu par le personnel communal a provoqué un intérêt croissant pour ce partenariat public/privé et le nombre de conventions signées augmente chaque mois.
A ce jour, quatre équipages communaux sillonnent la Ville avec des véhicules bien équipés pour ce type d’interventions. En 2020, ce sont près de 2'200 tags qui ont été nettoyés sur l’espace public (1'196) et sur les bâtiments privés placés sous convention (916). La Ville a ainsi consacré des ressources humaines et financières adaptées à une amélioration significative de la situation. Pour sa part, le Corps de police effectue chaque jour des patrouilles dans les rues lausannoises afin d’assurer son devoir en matière de sécurité publique. L’interpellation de personnes prises en flagrant délit de tags fait partie de ses missions. Ces contrevenant.e.s sont alors dénoncé.e.s à l’autorité compétente et, outre des sanctions financières, ils/elles sont souvent condamné.e.s à participer à l’enlèvement des tags.
S’agissant enfin de la communication au public, il faut préciser que le Service de la propreté urbaine a préparé une double campagne de sensibilisation, dont l’une d’elle portera sur les tags. Un important affichage est organisé à fin août, pour deux semaines, sur nombre de panneaux du réseau lausannois de la Société générale d’affichage (SGA). Cette campagne permettra d’interpeller le public sur cette problématique et de sensibiliser certains sur le comportement responsable et approprié attendu.
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Conversation avec Loris
Je suis choqué de lire ça. Surtout que je pense tout le contraire. Les murs gris et son béton omniprésent sont horrible et odieux pour les yeux. Il nous faut une politique d'encouragement à décorer la ville. Voir même un festival invitant les gens à peindre les murs. De + il est scandaleux de voir la ville déjà sanctionné le collage de stickers. Les poteaux et les poubelles sont inscrit au patrimoine ou bien ? Ahahah.
De plus la ville octroie à l'inverse une énorme place à la publicité, fléau qui nous manipule et détruit l'environnement. Pour Lausanne la liberté d'expression n'est offerte que si on a la tune de se la payer.
Lutter contre les tags, ce n'est pas du nettoyage, c'est la répression contre la culture lausannoise. La culture ne doit pas uniquement être dans les musées, elle s'exprime aussi dans la rue. L’expression de la rue est une fenêtre de l'histoire récente de la ville. Ce sont les témoignages de notre évolution, qu’ils soient artistiques, culturels et/ou politiques.
Tout à fait d'accord, le "Street Art"/Art urbain est un art à part entière et de nombreuses villes le mettent en valeur ! Montréal en est un excellent exemple; avec deux festivals de graffitis et de murales, dont un de renommée internationale, il y a une œuvre à admirer à chaque coin de rue, dans la métropole québécoise (https://www.mtl.org/fr/experience/murales-montreal).
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