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AtraversArt Parents&Enfants, familles migrantes

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Description courte
Initié par l’association ARCIIM, et porté par des Suissesses et Suisses issus de la migration des ex-réfugiés pour la plupart d’entre eux. Le programme « AtraversArt Parents & Enfants, familles migrantes » est un projet de soutien à la parentalité, de rétablissement du lien social et de prévention de la maltraitance envers les enfants. Le projet est destiné aux familles réfugiées/migrantes, isolées et en situation de vulnérabilités, habitant à Lausanne. ARCIIM accompagne les familles avec une approche globale alliant : la pair-aidance (pairs-aidants), l’accompagnement social, le soutien administratif, la garde d’enfants, le mentorat, les ateliers artistiques et le renforcement des compétences en français. Ce programme est né des constats qui ont motivé la création de l’association d’une part. D’autre part, il est le résultat des observations faites auprès des familles accompagnées par ARCIIM depuis 2022, dans les régions de Riviera et de Lausanne (6 mois d’activité à Lausanne en 2023). Compte tenu des résultats, des besoins, de la demande des familles concernées, ARCIIM espère pouvoir pérenniser ce programme et accompagner 30 à 40 familles (128 à 170 personnes) de Lausanne par année. AtraversArt Parents&Enfants met en œuvre cinq objectifs ci-après : 1. Les parents savent élever leurs enfants sans violence et sollicitent un soutien dans les situations de stress. 2. Les parents bénéficient de soutien professionnel à bas seuil près de chez eux lorsqu’ils n’en peuvent plus, ce qui permet de prévenir les situations à risque de maltraitance envers leurs enfants. 3. Grâce aux réseaux de soutien informel, les familles reçoivent rapidement de l’aide et peuvent échanger avec des familles confrontées à des situations similaires. 4. L’équipe d’ARCIIM sait identifier les situations de mise en danger des enfants et sait comment agir. 5. Pour les enfants, la garde et le suivi des jeunes servent les objectifs suivants : - Offrir un espace sécurisant et stable pour créer, rire, jouer, s’amuser. - Stimuler l’apprentissage du français - Détecter les éventuels besoins particuliers et soutenir les parents dans la mise en place d’un accompagnement adapté. - Rencontre avec d’autres enfants, apprentissage d’une autre socialisation (d’autres règles) - Jouer avec ses parents - Préparer petit à petit son entrée à l’école ou dans une structure d’accueil de jour. Les activités mises en place pour réaliser ces objectifs seront détaillées plus loin. A court et à moyen terme, les prestations que nous proposons permettent aux parents de renforcer leurs compétences personnelles, leurs compétences parentales et sociales. Les parents sont sensibilisés sur les droits humains et les droits des enfants, ils sont motivés et apprennent à élever leurs enfants en les respectant comme des personnes avec des droits, ils sont sensibilisés sur les références de la Suisse en matière d’éducation des enfants. Les partenaires principaux du projet sont EVAM, CSIR et CSR. Le coût de la mise en œuvre du projet à Lausanne est de CHF 106 000/an, soit CHF 1235/mois/famille. Vous pouvez soutenir notre action en : - finançant l’accompagnement d’une famille ou de plusieurs familles par ARCIIM-AtraversArt Parents& Enfants pendant 3 mois, 6 mois, 9 mois ou 12 mois - mettant gratuitement une salle à disposition pour l’accueil des familles et le déroulement des activités - recommandant notre projet auprès de votre réseau des partenaires - nous proposant un soutien à votre convenance
Public cible
Familles migrantes, isolées et en situations de vulnérabilités, habitant à Lausanne
Votre projet en détails
ARCIIM (association romande contribuant à l’accueil, l’insertion et l’intégration est une association créée en mars 2022. Elle est reconnue d’utilité publique depuis octobre 2025. Vous trouverez ses statuts, l’attestation d’exonération pour buts d’utilité publique ainsi que la liste des membres du comité en annexe. Historique de l’association Arciim est née des Suissesses et Suisses issus de la migration, des ex-réfugiés pour la plupart d’entre eux. Ces Suisses estiment avoir réussi leur parcours migratoire parce que les migrants/réfugiés qui sont arrivés avant eux, ont pris le temps de créer un espace pour les informer, les orienter et les guider à travers les réalités de la Suisse. ARCIIM se propose de faire la même chose. Les valeurs d’accueil, solidarité, zéro discrimination, l’acceptation, l’intégrité, l’humilité, prospérité partagée, coopération et responsabilité sont le socle de l’engagement. Historique du projet Le projet est né à la suite des décès accidentels et prématurés, en 2019, de deux jeunes (19 ans et 27 ans) de la communauté des Suisses-Burundais vivant en Suisse. Des travailleurs sociaux issus de cette communauté ont déclenché des assises /consultations, sur plusieurs mois, pour emmener la communauté à réfléchir sur ce qui s’est passé et sur les changements à opérer afin de prévenir ces tragédies. Beaucoup d’informations sont sorties de ces consultations. Le grand écart entre la conception de l’éducation des enfants en Suisse et la conception de l’éducation du Burundi, les discriminations et les rejets que les jeunes nous ont dit subir dans la vie de tous les jours en dehors de la famille, souvent sans le soutien des parents parce qu’occupés à survivre eux-mêmes dans la société d’accueil ou parce que le racisme est considéré par la génération des parents comme une fatalité à subir en silence, la surprise des parents quand ils ont entendu ces témoignages des enfants et des jeunes, ce sont quelques-uns des éléments qui nous poussent à agir, pour prévenir. Ils expliquent bien les conflits intrapsychiques chez les jeunes issus des communautés de migrants et une bonne partie des conflits dans les familles. Les problématiques rencontrées au sein de cette communauté sont connues la plupart des communautés de migrants, surtout les migrants non-occidentaux. L’expérience du vécu de l’asile et de la migration en Suisse, le regard positif que nous portons sur notre parcours migratoire en Suisse et sur la Suisse, l’expertise professionnelle en travail social et dans le domaine de l’insertion des personnes en difficultés sociales, la connaissance du réseau social et institutionnel de la Suisse romande, la concordance entre les besoins des participants et les prestations offertes par l’association, sont quelques-uns des facteurs qui facilitent la réalisation de la mission de l’association. Evolution du programme entre 2022 et 2025 Le projet tel qu’il est à ce jour n’est pas le même que celui proposé au départ. La prestation actuelle est le résultat des améliorations continues qui ont été apportées à la suite des demandes et suggestions faites par les participantes et participants durant les trois dernières années. Le projet est appelé à évoluer. Approche méthodologique : pairs-aidants en intégration sociale et travail social ARCIIM va d’abord vers les familles comme dans la pair-aidance., elle va vers les réfugié.e.s-migrant.e.s, de pair à pair, dans une attitude d’accueil inconditionnel. Le vécu de réfugié.e-migrant.e en Suisse, dans ses aspects les plus difficiles et complexes, c’est l’expérience commune qui est au cœur de la relation entre les participant.e.s et ARCIIM. Les compétences en travail social et en animation d’ateliers artistiques viennent ensuite compléter la prestation offerte. Profil des familles cibles Depuis sa création en 2022, l’association a accompagné des personnes originaires de Afghanistan, Irak, Iran, Sri-Lanka, Syrie, Turquie et Yémen. - Les parents rencontrés sont en grandes vulnérabilités psychosociales. Ils sont souvent socialement isolés, sont très loin du marché de l’emploi, vivent plus ou moins à la marge de la société suisse avec un risque d’exclusion sociale élevé. - Les parents font état de divers problèmes de santé. Le stress, le manque de sommeil, des troubles digestifs et la fatigue sont les maux le plus souvent relatés - Les enfants sont exposés au stress et aux problèmes des parents. Le stress des parents impacte négativement leurs enfants de plusieurs manières. Il est susceptible d’entrainer chez les enfants des troubles de sommeil, une anxiété accrue, une perte de confiance en soi, des difficultés de concentration, etc. - Les parents dont il est ici question sont sous stress de manière régulière. Du fait de l’exil ou de la migration forcée, ils n’ont pas de familles ou des grands-parents pour prendre en charge les enfants en cas de surcharge. De plus, comme ils ne travaillent pas, leurs enfants ne sont pas prioritaires, à notre connaissance, dans le canton de Vaud, pour une inscription dans une structure d’accueil de jour des enfants. - Ce sont des parents qui pourraient être maltraitants, car la négligence et la maltraitance sont souvent dues à un surmenage parental chronique auquel peuvent s’ajouter d’autres facteurs de stress comme le manque de ressources matérielles, sociales, l’isolement, le sentiment de perte de contrôle. Un parent reposé est un parent moins irritable et moins prompt à user de la violence. - Les hommes comme les femmes que nous accompagnons ne comprennent pas ou peu la culture Suisse. Par exemple, les droits humains, les droits personnels, les droits des enfants, ce sont souvent des réalités abstraites, non incarnées. Ces droits sont parfois des sources de tensions voire de rupture de liens entre les parents et leurs enfants, entre les conjoints. - Ces familles pourraient être maltraitantes parce qu’il leur manque des informations et des repères sociaux, en ce qui concerne l’éducation des enfants en Suisse, par exemple. - Ces familles craignent les autorités, les travailleurs sociaux, la police, l’école, les Suisses, le service de protection des enfants et l’éventualité d’un placement des enfants hors domicile. - Dans des familles monoparentales, on a pu observer une inversion des rôles : des enfants deviennent chefs de famille parce qu’ils comprennent le français et des parents démissionnent du rôle de parent, par manque de maitrise de la langue et par manque de repères socio-culturels. - Les sources de stress et d’angoisse pour les parents : des problèmes de santé, parler en français, le courrier, le numérique, les interactions avec l’administration et les institutions, avec les Suisses, les risques de rupture de lien avec leurs enfants. Comment ARCIIM intervient concrètement dans les situations - D’un point de vue logistique, faciliter l’accès à la prestation : transport, garde d’enfants, horaires flexibles, visites et déplacements à domicile quand la situation l’exige. - Être à côté et aux côtés des parents et enfants : écouter, rassurer, encourager, être disponible de manière formelle et informelle, sur le long terme. C’est ici que ARCIIM démontre sa plus-value : l’accueil inconditionnel comme pairs-aidants, la flexibilité d’une structure associative et le professionnalisme dans le champ d’intervention. - Aller à la rencontre des familles, sensibiliser les hommes-maris-fils- sur les droits humains, oser parler des droits des femmes et des droits des enfants en Suisse. - Aider à résoudre les problèmes concrets de la vie de tous les jours et se saisir d’eux pour informer et former, montrer le chemin de l’autonomie. - Offrir aux parents et aux enfants, un espace pour créer, rire, jouer, s’amuser, laisser les soucis de côté quelques instants, se régénérer - Donner des occasions de nourrir l’estime de soi et la confiance en soi. Les renouveler le plus souvent possible. Casser le cycle de l’échec et de l’impuissance. - Être témoins des pas petits ou grands réalisés vers l’autonomie sur un objectif d’éducation des enfants, les valoriser, les mettre en lumière. - Faciliter les rencontres avec des familles suisses. - Agir dans la transparence : informer la famille quand on constate un disfonctionnement qu’on doit signaler aux autorités chargées de la protection des enfants (en prenant toutes les mesures que la situation exige pour ne pas empirer la situation de l’enfant entre le signalement et le déploiement de la protection). Motiver les familles à coopérer pour le bien de l’enfant. - Collaborer avec les services institutionnels pour la réalisation des objectifs éducatifs. - Partager les moments de convivialité - Assurer une veille sociale pour et sur ces familles. Identification des bénéficiaires du programme - ARCIIM reçoit des demandes spontanées en provenance des familles de migrants en difficultés. Les familles amies des familles qui ont déjà bénéficié de la prestation d’ARCIIM sont celles qui sont susceptibles de demander spontanément à bénéficier du programme. ARCIIM les connaît déjà à travers les événements « portes ouvertes » organisés tous les 3 mois avec les participants (ça fait partie des activités). - La demande provient également des familles rencontrées dans les différents milieux associatifs où ARCIIM est active (exemple : BLI : bureau lausannois d’intégration et son réseau d’associations, Insertion VAUD) - Les familles sont orientées vers ARCIIM AtraversArt Parents & Enfants par les acteurs institutionnels chargés de l’insertion et de l’intégration des personnes en difficultés sociales (EVAM, CSIR, CSR). EVAM a ouvert l’accès à la mesure AtraversArt Parents Enfants aux familles avec un permis N (information reçue le 09.09.2025 lors de la présentation de ce projet). Comment ARCIIM réalise les objectifs du projet Objectif d’impact n°1 et impact recherché : les parents savent élever leurs enfants sans violence et sollicitent un soutien dans les situations de stress. Prestations proposées : le mentorat, groupe de paroles, le soutien social et le soutien administratif Pour atteindre cet objectif et pour avoir cet impact, ARCIIM met en place la garde d’enfants, le mentorat sous forme de groupe de paroles, de partage d’expériences, le soutien administratif et le soutien social. Avec le mentorat, nous abordons, en groupe, des sujets de la vie de tous les jours en rapport avec l’éducation des enfants : par exemples, les droits des enfants en Suisse, la violence et les différentes formes de violence, les sources de stress quand on est parents migrants élevant les enfants en Suisse, quand demander de l’aide, la mission et le rôle de l’Etat et de ses services s’agissant de la protection des enfants et du soutien que l’Etat apporté aux familles. Approche méthodologique : suivant la méthodologie de la fédération suisse pour la formation d’adultes (FSEA), pour aborder et pour approfondir les thèmes et les problématiques ci-dessus , ARCIIM dispose de deux outils : 1° l’équipe part des situations concrètes (les préoccupations) apportées par les parents. Ils sont également invités à partager les solutions qu’ils ont trouvées pour résoudre le problème. 2° Puisque les parents et les enfants sont présents en même temps, ça permet à l’équipe d’ARCIIM d’observer en situation le mode d’interactions ordinaire entre l’enfant et son/ses parent-s. Les observations en situation ou ce que les parents dévoilent lors des séances de mentorat nous permettent d’aller plus loin dans le soutien parental individuel et collectif. A ce niveau, les observations servent de base pour apporter au groupe une information circonstanciée sur tous les thèmes listés. Ce travail en groupe est complété par un suivi social individualisé, dont le but est de permettre à la famille avec l’appui de l’intervenante sociale, d’amorcer le changement là où c’est nécessaire. Quand un parent a des attitudes inadéquates vis-à-vis de son enfant, il arrive que le groupe interpelle directement le parent (quand l’enfant n’est pas présent). Ainsi, en situation, le parent « apprend » par les autres et avec les autres, ce qui est socialement admis en Suisse et ce qui ne l’est pas en matière d’éducation des enfants. Un mot sur la prévention des agressions sexuelles et les modalités de prévention. Dans les séances de mentorat, compte tenu de la culture d’origine des familles accompagnées, compte tenu de la sensibilité du sujet, dans un souci de respect et d’efficacité, ces sujets sont abordés, uniquement entre femmes. La parole est libérée sur divers sujets, mais un long chemin reste à faire pour ces femmes-mères de familles et donc aussi pour leurs enfants. C’est un sujet délicat qui est très régulièrement emmené en groupe de paroles par les participantes elles-mêmes. Dans ce domaine précis de l’éducation sexuelle, les mentalités semblent difficiles à changer, les traditions semblent être très solides et très ancrées. C’est un domaine où nous avons constaté que l’intervention des spécialistes est nécessaire et nous avons déjà fait appel à des experts. Cadre : ARCIIM met en place le cadre nécessaire pour que le groupe puisse interagir et échanger en sécurité, dans la bienveillance, sans jugement et dans le respect des uns et des autres. Le mot « école » est souvent utilisé par les participantes et participants, car en effet, être parent ça s’apprend sur le tas, et quand on est dans un contexte de migration avec une perte importante des repères sociaux, c’est une double dose de formation qu’il faut envisager. Il y a une demande des prestations délivrées par ARCIIM par les familles bénéficiaires et par les collaboratrices et collaborateurs des organisations partenaires. Les parents s’approprient les outils qui sont mis à leur disposition. Ils essaient en tout cas de les utiliser. Ils demandent de l’aide en cas de difficultés. Eduquer leurs enfants sans violence, adopter une éducation constructive, la plupart des parents accompagnés y aspirent. Après quelques semaines avec ARCIIM, une fois que les participants se sentent en confiance, ils expriment leurs besoins et demandent d’être soutenus et accompagnés. Objectif d’impact n° 2 et impact recherché : les parents bénéficient de soutien professionnel à bas seuil près de chez eux lorsqu’ils n’en peuvent plus, ce qui permet de prévenir les situations à risque de maltraitance envers leurs enfants. Prestations proposées : des activités pour baisser le stress et se ressourcer. Comme déjà mentionné dans le profil du public cible, les parents dont il est ici question sont sous stress de manière régulière. Souvent, du fait de l’exil ou de la migration forcée, ils n’ont pas de familles ou des grands-parents pour prendre en charge les enfants en cas de surcharge chez les parents. De plus, comme ils ne travaillent pas, leurs enfants ne sont pas prioritaires, à notre connaissance, dans le canton de Vaud, pour une inscription dans une structure d’accueil de jour des enfants. La négligence et la maltraitance sont souvent dues à un surmenage parental chronique auquel peuvent s’ajouter d’autres facteurs de stress comme le manque de ressources matérielles, sociales, l’isolement, le sentiment de perte de contrôle. Un parent reposé est un parent moins irritable et moins prompt à user de la violence. Pour répondre à ce besoin d’accès à des offres professionnelles à bas seuil pour décompresser, ARCIIM organise la garde d’enfants et propose aux parents des activités de ressourcement sous forme d’ateliers artistiques comme la danse, la gymnastique anti-stress, la peinture, les mandalas, l’écriture, la poterie, le yoga, Etc. Les parents sont fortement invités à proposer et à animer une activité. Ces ateliers et l’organisation qui les sous-tend visent à : 1. Prévenir le risque de maltraitance envers les enfants en offrant aux parents un espace pour créer, rire, jouer, décompresser, s’amuser, laisser les soucis de côté quelques instants, se régénérer, sachant que l’enfant est pris en charge et en sécurité. 2. Se re-mettre en mouvement physiquement et psychiquement 3. Développer sa créativité et sa capacité à se projeter dans l’avenir 4. Donner des occasions de nourrir l’estime de soi et la confiance en soi et casser le cycle de l’échec et de l’impuissance. 5. Remobiliser ses propres ressources, développer des compétences parentales, sociales et culturelles 6. Se relier à soi, aux autres en tissant des liens de camaraderie et d’amitié, rompre l’isolement, se constituer un réseau d’entraide et de solidarité. 7. Jouer avec son enfant et ainsi renforcer la complicité, la confiance et la sécurité affective de l’enfant. 8. Jouer avec son enfant pour mieux le connaître (ses intérêts, ses talents, ses difficultés) 9. Jouer avec son enfant pour réduire le stress. Pour les enfants, la garde et le suivi des jeunes servent les objectifs suivants : 1. Offrir un espace sécurisant et stable pour créer, rire, jouer, s’amuser. 2. Stimuler l’apprentissage du français 3. Détecter les éventuels besoins particuliers et soutenir les parents dans la mise en place d’un accompagnement adapté. 4. Rencontre avec d’autres enfants, apprentissage d’une autre socialisation (d’autres règles) 5. Jouer avec ses parents 6. Préparer petit à petit son entrée à l’école ou dans une structure d’accueil de jour. Ces ateliers sont beaucoup demandés. Les parents ont besoin d’un espace pour décompresser et pour se ressourcer. Ils viennent se ressourcer. Ils repartent ressourcés. Il n’y a quasi jamais d’absence. Quand le contrat d’insertion arrive à son terme, quelques semaines après la fin, les personnes demandent à revenir. Objectif d’impact n° 3 et impact recherché : grâce aux réseaux de soutien informel, les familles reçoivent rapidement de l’aide et peuvent échanger avec des familles confrontées à des situations similaires. Une des caractéristiques du public cible d’ARCIIM, c’est l’isolement social. Les activités que nous proposons visent à rompre l’isolement et à favoriser le rétablissement du lien social. Les valeurs d’entraide et de solidarité guident nos interventions. En participant à nos activités, les familles tissent des liens et se constituent un réseau social d’entraide et de solidarité. Tout comme les parents peuvent compter sur l’équipe d’ARCIIM, ils peuvent compter les uns sur les autres en cas de besoin. Les parents s’appellent, se rendent service, se rencontrent en dehors des jours des activités organisées par ARCIIM. Ce qui était un des buts recherchés. Objectif d’impact n° 4 et impact recherché : L’équipe d’ARCIIM sait identifier les situations de mise en danger des enfants et sait comment agir. Quand un enfant nous semble être en danger de développement physique, psychique, affectif, et social. ARCIIM doit signaler la situation à la direction générale de l’enfance et jeunesse (DGEJ) dans le canton de Vaud. A ce jour, ARCIIM n’a pas rencontré de situation au sein des familles accompagnées. En revanche, la procédure de signalement nous est connue pour l’avoir déjà actionnée dans nos précédentes expériences professionnelles. La présente demande et ses objectifs Après trois ans de mise en œuvre, compte tenu des besoins identifiés, ARCIIM s’est fixé l’objectif de suivre 30 familles à 40 familles à Lausanne, ce qui représente environ 128 à 170 personnes/an. La présente recherche de fonds s’inscrit dans les démarches de réalisation de cet objectif. A ce jour, ARCIIM a accompagné 8 familles représentant 34 personnes dont 19 enfants et jeunes. Financement du projet ARCIIM fait une active recherche de fonds. En effet, l’association est directement impactée par les coupes budgétaires annoncées par l’Etat de Vaud. L’association en a été informée en juin 2025. Le budget global pour accueillir les 30 à 40 familles de Lausanne par année est estimé à CHF 106 000/an. Nous recherchons des fonds pour un montant de CHF 36’740 pour l’année 2026. Les frais pour accueillir une famille pendant 1 mois (2 demi-journées/semaine) sont de CHF 1235/mois. Les personnes sont accompagnées pendant 3 mois au minimum et 12 mois au maximum. Ensuite, ARCIIM reste à disposition dans une veille sociale passive. Comment soutenir l’action de ARCIIM.AtraversArt Parents&Enfants Pour pouvoir mettre en œuvre son programme à Lausanne, pour 128 à 170 personnes (30 à 40 familles), ARCIIM a besoin de CHF 106 000 par année. Nous recherchons un ou plusieurs contributeurs ou nouveaux partenaires publics et privés pour financer ce projet d’intégration sociale, de soutien à la parentalité, et de prévention de maltraitance envers les enfants. L’action est menée dans les maisons de quartier dans une totale proximité avec le public cible. Elle est menée sans frais d’un loyer fixe, avec très peu de frais de bureau. De manière constante, ARCIIM identifie ses forces et faiblesses pour se concentrer là où l’association peut faire la différence pour les familles bénéficiaires. Vous trouverez le budget 2026 est en annexe. Durant l’année 2024, ARCIIM a reçu CHF 34'660 de subventions. Les frais pour accueillir une famille pendant 1 mois (2 demi-journées/semaine) sont de CHF 1235/mois. Vous pouvez soutenir notre action en : - finançant l’accompagnement d’une famille ou de plusieurs familles par ARCIIM-AtraversArt Parents& Enfants pendant 3 mois, 6 mois, 9 mois ou 12 mois - mettant gratuitement une salle à disposition pour l’accueil des familles et le déroulement des activités - recommandant notre projet auprès de votre réseau des partenaires - nous proposant un soutien à votre convenance Depuis la mise e en œuvre du programme, ARCIIM assure en priorité le paiement des honoraires des animatrices des ateliers d’arts et les frais de garde des enfants. Le suivi social et le mentorat sont des prestations qui sont rémunérées en fonction des liquidités disponibles. Quant à l’administration et la direction opérationnelle, elles sont assumées de manière bénévole par la directrice à ce jour. La gestion RH, la prospection des mandats, la recherche des collaborations et partenariats, le travail de communication et d’information envers les partenaires et le travail de reporting sont conséquents. Les fonds demandés ont été évalués avec la plus grande précision possible afin de répondre aux besoins des familles. Ils seront utilisés de manière efficace et efficiente pour atteindre les objectifs du projet. Ce budget reflète notre expérience de trois ans d’existence : recalibrage des besoins, présence dans la maison de quartier, pas de frais d’un loyer fixe, pas de frais de bureau, peu de frais de matériel de bureau, internalisation des ateliers, identification de nos forces et faiblesses pour se concentrer là où l’on peut faire la différence pour les familles.
Localisation
Lausanne
Calendrier prévu
Janvier 2026
Budget total du projet
Locaux 8800 CHF
Frais du personnel (éducateur enfance, travailleur social, artistes, coordination et administration 88900 CHF
Matériel: jouets, jeux, petit mobilier, toiles, peinture, etc. , collations 3500 CHF
Frais de supports: assurances RC et LAA, applications, site internet, fiduciaire 4800 CHF
Total: 106000 CHF
Montant demandé au Bureau lausannois des familles (BLF)
4000
Partenaires du projet
EVAM, CSIR, CSR et Ville de Lausanne via le BLI et son réseau d'associations. ARCIIM est membre de INSERTION VAUD.

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