Boîte à idées
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Des ronces pour la biodiversité
1. Contexte :
Les ronces sont des havres de biodiversité. Elles servent de refuge pour les hérissons, muscardins et autre petite faune. Les abeilles, bourdons, papillons et autres insectes se délectent du pollen et du nectar des fleurs. Les chenilles de plus de 50 espèces de papillons se nourrissent des feuilles. De nombreux oiseaux nichent dans le réseau épineux des tiges, à l’abri des chats et autres prédateurs.
Et pourtant, les ronces sont arrachées, empoisonnées et brûlées dans les jardins et parcs publics.
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2. Proposition :
Il faudrait planter et laisser pousser des ronces le long des parcs, promenades, chemins, talus et cours d'eau, dans les quartiers, les zones d'activité et les friches. Des panneaux explicatifs pourraient être mises en place pour expliquer l'utilité des ronces et pour encourager les propriétaires privés à leur refaire une place dans les jardins.
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3. Motivation :
Ce serait un moyen simple et bon marché pour promouvoir la nature en ville.
Cette proposition n'a pas été retenue parce que :
Bonjour,
Merci pour votre contribution à la Boîte à idées.
Nous reconnaissons l'importance des ronces pour la biodiversité, en tant que refuge et ressource (pollen, nectar et baies, notamment en plein été) pour de nombreuses espèces. Cependant, la ronce est une espèce pionnière, qui colonise rapidement les habitats ouverts comme les prairies ou les lisières forestières. Dans certaines zones des espaces verts, son développement entre en conflit avec un usage prioritaire (p.ex. zone de passage ou de détente à maintenir ouverte, nouvelles plantations d’arbres ou de buissons) et des interventions fréquentes sont nécessaires. Dans d’autres zones, notamment dédiées à la biodiversité (haies vives bien développées, tas de bois/branches, prairies fleuries), notre intention est de laisser les ronces se développer dans une certaine mesure afin qu’elles puissent jouer leur rôle pour la biodiversité, mais d’intervenir quand son développement est trop important. Par exemple, lorsqu’elle ne permet pas le développement de buissons indigènes, lorsqu’elle colonise rapidement une prairie, ou qu’elle recouvre entièrement un tas de bois ou de pierres.
La ronce colonisant spontanément de nombreux espaces, il n’est donc pas nécessaire de l’implanter. Des plantations de buissons indigènes, notamment épineux, lui sont préférées car plus faciles à gérer.
Ainsi, votre proposition n'a pas été retenue. La Ville favorise néanmoins d'autres aménagements favorables à la biodiversité, comme les prairies fleuries et les haies indigènes, qui offrent également des habitats précieux pour la faune locale.
L'équipe de la Boîte à idées,
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